Chromique #676

Le cheval à l’étage

Tourne la clé, enclenche la marche avant, appuie sur la pédale, démarre une nouvelle pensée.

Je mens comme je respire, sans gêne.

Complicité du désastre.

T’as remarqué, à vingt ans tu fuis tes origines, à cinquante tu cours après.

Disparaître.

J’ai monté le cheval à l’étage, c’était bien.

Rester un auteur minable donne tout de même la liberté de rêver d’être prix Goncourt toutes les semaines.

Rien n’est linéaire, tout se bouscule.

Parle à toi-même, cheval. Une image de Yann Febvre pour une de ses chroniques pour Magazine Aléatoire.

Tenir compte de la fin sans oublier le début.

Extrêmement dans le mauvais sens tout ça !

Économise tes mots.

Ce journal n’a pas une ligne très claire… Zut.

Je suis rentré et j’étais plus là.

Transformation du réel.

Identifier, analyser, commenter, classer et recommencer.

T’as jeté l’ancre et le récit de ta vie s’est figé.

Cette propension à poétiser ces petits riens quotidiens…

Et après…

Deux trois airs de rien. Yann Febvre

Deux trois airs de rien. Yann Febvre

Mon rail (en tant que toyen). Boris Billier

Mon rail (en tant que toyen). Boris Billier

À perte de vue. Yann Febvre

À perte de vue. Yann Febvre

Comme ça meut. Yann Febvre

Comme ça meut. Yann Febvre

Portant que de savoir. Boris Billier

Portant que de savoir. Boris Billier

Chaque chose. Yann Febvre

Chaque chose. Yann Febvre

Comme on devient. Yann Febvre

Comme on devient. Yann Febvre

Une fracture sociale. Yann Febvre

Une fracture sociale. Yann Febvre