Chromique #48

Même déplié

J’aimais m’entretenir avec ce radiateur si chaleureux.

Mais… quand les jours n’existaient pas, on faisait quoi le lendemain ?

Je me suis senti près de tout, un instant.

J’ai trouvé un appareil extraordinaire, côté face il épile, côté pile il efface !

T’as remarqué, à vingt ans, tu n’avais pas l’impression d’être jeune, à cinquante, tu n’as pas l’impression d’être vieux.

J’ai mâché des chewing-gums en regardant le vide se ramollir.

La marge est au centre du verbe.

Je me suis bien rendu tout au bout de l’avenue, au bon numéro, à l’étage indiqué, à gauche juste après l’escalier de secours, entre l’ascenseur et la machine à glaçons, porte verte… et bien il n’y avait personne.

Un paysage portuaire, une image de Yann Febvre illustrant une de ses chroniques pour Magazine Aléatoire.

J’arrive bien mieux à faire le sot que l’ange.

Le problème du travail, c’est que ça demande beaucoup de boulot tout de même.

Y’a toute une histoire derrière chaque racine.

À l’hippodrome, j’ai galopé derrière les chevaux habillé en pompiste.

Même déplié, ce journal est plutôt minuscule… Zut.

Retenu mon capitaine, l’essentiel est de penser ses blessures.

À filer comme ça, dans ta vie, y’aurait pas comme une fuite ?

Bon, là, j’ai plus rien à dire, tant pis.

Et plus encore…
Une tique beaucoup plus choc. Boris Billier

Une tique beaucoup plus choc. Boris Billier

Deux trois airs de rien. Yann Febvre

Deux trois airs de rien. Yann Febvre

En plus de la marche arrière. Yann Febvre

En plus de la marche arrière. Yann Febvre

De la fuite dans les idées. Yann Febvre

De la fuite dans les idées. Yann Febvre

Comme ça meut. Yann Febvre

Comme ça meut. Yann Febvre

Mon rail (en tant que toyen). Boris Billier

Mon rail (en tant que toyen). Boris Billier

Comme on devient. Yann Febvre

Comme on devient. Yann Febvre

Le prénom de la mouche. Yann Febvre

Le prénom de la mouche. Yann Febvre