Chromique #883
En plus de la marche arrière
Pourquoi Dieu n’aime-t-il pas la photographie ?
C’est fou comme j’ai grandi en quelques années.
Irak à l’envers, c’est kari.
J’ai mis toutes mes plantes grasses au régime.
Je n’ai toujours pas réussi à couper des tranches fines sur les bords et épaisses sur les côtés… encore un plat raté.
Politiquement parlant, j’ai la langue qui se noue.
Doux ronron du crétinisme.
![En plus de la marche arrière Une drôle de construction toute décomposée, une image de Yann Febvre pour une de ses chroniques pour Magazine Aléatoire.](https://magazine-aleatoire.fr/wp-content/uploads/2023/08/magazine-aleatoire-en-plus-de-la-marche-arriere.jpg)
J’ai rêvé de moi cette nuit.
Tellement j’ai glissé jusqu’au jour d’après !
En plus de la marche arrière, l’histoire a la direction assistée.
Peut-on mourir sans rire ?
Le journal de la veille a encore déteint sur mon lendemain… Zut.
Quand on touche le fond, c’est juste qu’on a le bras trop long.
J’ai bu quelques vers, gobé deux trois couleuvres, joyeusement.
Yann Febvre, c’est qui celui-là ?
Lire aussi : Comme ça meut — Le prénom de la mouche — Une fracture sociale — Souvent toujours — Chaque chose — Flexible — Comme on devient — Mourir à l’envers — Deux trois airs de rien — De la fuite dans les idées — Même déplié — Les concours de circonstance — L’intérêt des lieux communs — La moche — Et maintenant — La déviation de Chronique et Tartare — C’est comme si j’y étais, invisible
Texte et image : Yann Febvre.
07/1988