Court toujours

Flexible

Et boum… une mandale que tu te prends, là, en plein. Et bam, une nouvelle, deuxième, troisième, par la gauche, de face, dans ta bouille. Surprise assurée. Tu savais rien, on t’a pas dit. Ça pleut. Des crochets. Mandibule et cartilages. Vibrent et tonnent, brindilles écrasées, alliages pliés. Découverte de sons. Ça souffre à l’intérieur, ça hurle, couinent les brisés. Figues, rouille, oliviers, serpentins, odeurs insensées. Ça s’ouvre et ça coule ensuite, tout du long, un filet, une rivière, un fleuve. Ça s’abreuve, cette faune. Libellules, chiens, pinsons, lièvres, ça fait des réserves, gourdes et bouteilles. Encaisse. Ça tourne ça danse ça grouille. Ça érige de la niche, du cabanon, du repère. Vite boussole. Tu agrandis. Gamelles, roulades et vlan, du flexible, de la bougeotte qui déboulent à nouveau. Du tordu, figures de ouille, zut, aïe. Tu dégustes, ce qui te lie. Et te recompose. Lancer de dents, brisure de muscles, supplément d’os, coulure de veine. Trouille alléchante. Et ça boit, par le bec, la gueule, la trompe, ça se délecte, remue les cases. À la fête. Pars dedans. Tombe pour tous.

Questions de combat, en souplesse ? Une image de Charles C. Zoller illustrant un texte de Yann Febvre pour Magazine Aléatoire.

Traits gradués, très précis. Il a du battre son plein pour faire de la place. Plaindre le bas, pacifier le fer, à gauche, à droite, pour essayer. Yann Febvre a un bleu. C’est pour les fuites, les écroulements, les perles et les débits. Parce qu’on dit que le bleu. Cru il croit. Mais d’autres racontent qu’il a utilisé le doute de la mémoire pour combler l’histoire 4 x 5. Va savoir. Dernièrement on l’a vu en forme mais on ignore laquelle.

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Texte : Yann Febvre — Image : Charles C. Zoller, Silver Lake, 1924. George Eastman House Collection.
04/2026

Mais encore…
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