Il est grand

Souple comme une anguille, les yeux d’un bleu rare et les cheveux blond foncé. Une jolie barbe qu’il laisse pousser parfois. Il a surtout un regard espiègle et un petit sourire en coin mi-gêné mi-rieur qui trouble. Il n’a pas de style défini, jeans et chemise le plus souvent. Il a cette nonchalance envers ce qui l’entoure propre aux gens qui passent beaucoup de temps à observer le monde, qui fascine. Il est toujours calme. Très érudit, on peut parler toute une soirée avec lui de Kafka, Fellini ou Bukowski. De peinture et de dessins d’enfants. Il fait de très longues balades en solitaire, sur les bords de Garonne ou les bords de Seine. Il travaille beaucoup, il dessine et il peint. Il écrit aussi un peu. Il aura son diplôme bientôt. Il boit trop de café. Il est végétarien un mois sur deux. Il est absurde. Il est le cliché du peintre dans son atelier. Travaillant la nuit, marchant et dormant le jour.

Salomé Gaspard est une histoire. Une histoire qui file, qui dévale, qui saisit son chat. Une histoire qui croque, parfois les imprévus et parfois même toute la vérité. Elle n’enferme rien. C’est ce quelque chose à écrire, à dessiner, à nous montrer, qui la retient.

En savoir plus : www.salomegaspard.com — @lomquelquechose

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