Tendre ampoule électrique

Ce que le soleil peut #1

Qui dira l’horreur du signe droit
Au seuil de nos forêts perdues ?
Ce fut jadis un passage de l’un
À l’autre qui nous ressemble tant,
L’indompté éternel de nos âmes en cage.
Un passage du simple au multiplié
Que le vent et la pluie dérobent
À la pierre tournée vers les étoiles faibles.

Son souffle noir… Un cyanotype de Jean-Luc Aribaud pour sa série « Ce que le soleil peut », dans Magazine Aléatoire.

Désormais, ceci est une porte close
Dont la serrure est un exil sans nom.
D’un côté, désespèrent la menthe et le fenouil,
La vigne accrochée aux vitres du ciel.
De l’autre, la bête repose, 
Son souffle noir sur nos épaules nues.

Jean-Luc Aribaud. Vivant. Miette dans la mandibule, ses deux ailes de papillon ont fondu sur l’expérience du réel absolu avant de surprendre l’énergie du hasard. D’altérités en passages, de chimères en réceptacles, de comètes en vérités, il consentit à la poésie en me soufflant : retourne-toi il n’y a rien.

Poème extrait de Là où la parole se tient posée, éditions Abordo. Cyanotype réalisé sur l’ouvrage de botanique de H. Coupin, 1920.

En savoir plus : @jeanlucaribaud

Lire aussi : Ce que le soleil peut #3Ce que le soleil peut #2Je vois #4Je vois #3 — Je vois #2 — Je vois #1

Texte et image : Jean-Luc Aribaud.
05/2023

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La palombière. Bruno Guittard

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Je vois #2. Jean-Luc Aribaud

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Faisons ça. Pat Mills

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Symphonie de novembre. Oscar Vladislas de Lubicz Milosz

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Rolino est un corsaire. Rolino Gaspari

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La photographie en couleur. Bruno Guittard

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Ce que le soleil peut #3. Jean-Luc Aribaud

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Chut chut. Rolino Gaspari

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